Liste des soldats et officiers inscrits sur le monument aux morts de la commune
Vous pouvez filtrer les noms selon leur date de décès.
Tous
1914
1915
1916
1917
1918
Après la guerre

Crambes Bernard

1916
silhouette2 Classe 1914 Soldat

Foulquier Marc

1916
silhouette2 Classe 1916 Aspirant

Grieu Jules

1916
silhouette2 Classe 1897 Capitaine

Verdié Charles

1916
silhouette2 Classe 1914 Soldat
Liste des soldats et officiers inscrits sur le monument aux morts de la commune
poilu Crambes Bernard né le 03 01 1894 à Ria-Sirach mort le 05 06 1916 à Vaux-devant-Damloup (55400) Inscrit sur le monument aux morts de
Sournia
Classe 1914 Soldat

Bernard François Julien CRAMBES est né le 3 janvier 1894 à Ria-Sirach. Il est le fils d’Henry Crambes et de Marie Fourment. En 1906, il vit à SOURNIA chez son oncle, le cordonnier Etienne Commenge et sa tante, Marie Crambes et va à l’école du village.

En 1914, au moment de se présenter devant le conseil de révision, Bernard est employé de commerce à Perpignan où habitent ses parents.

Août 1914, la guerre est déclarée. La classe 14 est appelée dès septembre. Bien que présentant un état de faiblesse, il est finalement reconnu bon pour le service armé et rejoint le 18 décembre le 81e R.I. de Montpellier. Après quelques mois d’instruction, il sera versé en avril 1915 au 416e R.I. qui vient d’être créé. C’est au sein de ce régiment, à la 9e cie, 3e bataillon qu’il participera aux combats de Champagne. Il y est d‘ailleurs blessé le 26 septembre devant Cappy, dans les environs de Beauséjour. Après une courte convalescence, il retourne au front en novembre et rejoint le 53e R.I.

Le 19 mai, le régiment est chargé de la défense du fort de Vaux, un bataillon en première ligne, un second en réserve au tunnel de Tavannes et le dernier au bivouac à Belrupt. Le 1er juin, l’ennemi a pris le bois de la Caillette et est en train d’encercler le fort. Le 2 juin, le fort est cerné et de fortes colonnes allemandes progressent vers Damloup. Le 3e bataillon se porte au devant. La lutte se poursuit dans le fort. Les Allemands utilisent des lance-flammes pour forcer les Français à reculer. Ceux-ci forment des barrages provisoires dans les galeries. de la forteresse. On se bat dans l’obscurité, à la grenade, au lance-flammes à la baïonnette ou encore à la pelle de tranchée. Le 5 juin, le soldat CRAMBES est tué face à l’ennemi. Il sera officiellement déclaré mort pour la France en 1918.

poilu Foulquier Marc né le 02 10 1896 à Lanarce mort le 04 06 1916 à Vaux (55400) Inscrit sur le monument aux morts de
Sournia
Classe 1916 Aspirant

Marc Marius Auguste FOULQUIER est né le 2 octobre 1896 à Lanarce dans l’Ardèche. Il est le fils de Marc Foulquier et de Marie Paret.

Son père, gendarme, est certainement en poste à la brigade de SOURNIA.

2 Septembre 14, Cela fait un mois que la guerre est déclarée, le jeune FOULQUIER n’a pas encore 18 ans. Il va pourtant s’engager volontairement et rejoint le 53e R.I. de Perpignan. Après une courte période d’instruction, le voici qui s'illustre déjà dans les combats de l’Yser et d’Ypres en Belgique. Il est promu caporal en novembre 14.

En février 1915, le régiment est positionné en Champagne et il participera aux combats de Beauséjour, de Moronvilliers et de la main de Massiges.

Le caporal FOULQUIER s'illustre encore et devient sergent le 1er avril puis dans la foulée aspirant à la 10e compagnie un mois plus tard. C’est à ce moment que le régiment est retiré de Champagne et après un court repos est envoyé dans l’enfer de Verdun.

Le 19, il est chargé de la défense du fort de Vaux, un bataillon en première ligne, un second en réserve au tunnel de Tavannes et le dernier au bivouac à Belrupt. Le 1er juin, l’ennemi a pris le bois de la Caillette et est en train d’encercler le fort. Le 2 juin, le fort est cerné et de fortes colonnes allemandes progressent vers Damloup. Le 3e bataillon se porte au devant. L’aspirant FOULQUIER et certains de ses hommes se retrouvent dans le fort qu’ils doivent défendre jusqu’à la mort. Le 4 juin, il prend la tête d'une reconnaissance périlleuse sous un bombardement intense. Il tombe, comme il a toujours fait cette guerre, de façon héroïque. Il sera cité à l'ordre de l’armée et décoré de la croix de guerre à titre posthume.

poilu Grieu Jules né le 18 09 1877 à Sournia mort le 13 04 1916 à Aincreville (55110) Inscrit sur le monument aux morts de
Sournia
Classe 1897 Capitaine

Jules Michel GRIEU est né le 18 septembre 1877 à SOURNIA. Il est le fils de Jean-Baptiste Grieu et de Thérèse Dumons, cultivateurs dans la commune. En 1906, les parents habitent toujours Sournia avec leurs derniers enfants Baptistine et François, âgés de 1 an.

Jules n’est plus à SOURNIA, car il est sergent au 15e R.I. d’Albi. Parti au service militaire en 1898, doué et certainement attiré par la carrière des armes, il monte rapidement en grade et passe sergent avant la fin de son service. Il se réengage alors. En 1902, il se marie à Castelnaudary avec Catherine Jeantou. En 1912, il devient sous-officier et passe au 16e R.I. Puis au début de l’année 1914, il est promu Lieutenant.

Août 1914, la guerre est déclarée. Le régiment, au sein de la Ière Armée, monte en Lorraine. Puis ce seront les durs combats de Picardie. Jusqu’en septembre 1915, le régiment stationne dans les tranchées picardes.

Le lieutenant GRIEU est promu capitaine à titre temporaire en mars 1915. Fin août il est blessé en entraînant son bataillon à l’assaut. En novembre 1915, il rejoint le 153e R.I. qui est alors engagé en Champagne.

Le 25 février le régiment est lancé dans l’enfer de Verdun. Il faut aller renforcer rapidement le front pour éviter l’effondrement. Le lendemain, il est à Froideterre, entre Bras et Douaumont. Le capitaine GRIEU commande la 7e compagnie, au 2e bataillon. le 27, le bataillon est sévèrement bombardé entre Froideterre et Fleury. Le commandant Biarnois est gravement blessé, son adjoint tué. Le capitaine GRIEU assure sans doute le commandement du bataillon. Il est blessé à son tour par des éclats d’obus et évacué. Alors qu’il est à l’ambulance, son grade de capitaine est définitivement confirmé le 4 avril 1916 avec une citation à l’ordre du corps d’armée et une croix de guerre avec palme. Il sera aussi décoré à titre posthume de la légion d’hon-neur et de la médaille militaire.

poilu Verdié Charles né le 03 04 1894 à Sournia mort le 25 06 1916 à Bras-sur-Meuse (55100) Inscrit sur le monument aux morts de
Sournia
Classe 1914 Soldat

Charles Philippe VERDIE est né le 3 avril 1894 à SOURNIA. Il est le fils de Philippe Verdié et de Marie Laurier.

En 1914, au moment de se présenter devant le conseil de révision, Charles est étudiant à Montpellier. Déclaré bon pour le service, il obtient un report d’incorporation, sans doute pour achever ses études. Mais les événements de l’été 14 viendront tout chambouler.

Août 1914, la guerre est déclarée. La classe 14 est appelée dès septembre. Charles rejoint donc le 40e R.I. de Nîmes où il est affecté comme téléphoniste dans la compagnie hors-rang. Après une courte période d’instruction, il est envoyé au front, dans la région de Saint-Mihiel. Il participera à son premier combat avec l’attaque du bois des Forges juste avant Noel 1914 dans des conditions climatiques éprouvantes. Le régiment est ensuite sur le front de l’Argonne.

En octobre 15, le 40e R.I. rejoint la Champagne, et le secteur de Souain. Puis ce sera le secteur de Reims.

Le 21 juin 1916, le régiment arrive sur la côte du Poivre, au bois d’Haudromont. Il vient relever le 63e R.I.

Le 23 juin, les Allemands lancent une formidable attaque sur Fleury et l’ouvrage de Thiaumont qui tombent entre leurs mains. Ils sont finalement arrêtés à Froideterre. Le soldat VERDIE participe à la bataille en courant à travers les balles et les obus pour aller réparer les lignes téléphoniques qui sont coupées par les combats et les bombardements. Mission extrêmement dangereuse mais vitale pour assurer le bon commandement des troupes et la tenue de la ligne. Le 25, une nouvelle attaque a lieu. Le soldat VERDIE repart de l’avant mais est grièvement blessé. Ramené au poste de secours, il succombe à ses blessures.