Alzieu Jean
né le 00 00 0000 à Boule d'Amont
mort le 00 00 0000 à ()
Inscrit sur le monument aux morts de
Eus Classe 20
Eus Classe 20
Michel François Joseph (A)MEIL est né le 15 mars 1894 à EUS. Il est le 5e enfant de Michel Ameil et de Monique Calveyrach, cultivateurs dans la commune. En 1906, il habite le quartier du Massadou avec ses parents, ses 6 frères et soeurs.
Au conseil de révision, d’abord classé en fin de liste pour faiblesse, il est reconnu bon pour le service armé le 23 octobre 1914. L’armée a besoin de soldats pour remplacer les pertes des premiers mois. Commence alors sa période d’instruction au 96e Régiment d’Infanterie de Beziers.
En 1915, on le retrouve en Champagne. Il y connaîtra les terribles combats de Beauséjour de mars 1915, puis ceux de la tranchée de la Vistule en septembre, de la butte de Tahure en octobre. A chaque fois, malgré les pertes effroyables, le soldat MEIL survit.
Le 31 juillet 1916, le régiment est envoyé à son tour dans l’enfer de Verdun. Sous un bombardement impressionnant, il prend position sur la côte de Froideterre pour contenir l’ennemi. Le 3 juin le régiment enlève de haute lutte l’ouvrage de Thiaumont aux Allemands. L’artillerie lourde allemande matraque les positions conquises. Le lendemain, 4 juin, le régiment subit une violente contre-attaque. Les troupes sont épuisées mais ne cèdent pas l’ouvrage qu’elles avaient vaillamment conquis. La 9e compagnie a subi de lourdes pertes. Le soldat MEIL est dans un premier temps supposé prisonnier. Mais la guerre se termine et il ne revient pas. Il est finalement déclaré mort pour le France en 1921.
Auguste Vincent Jean CALMON est né le 2 octobre 1896 à EUS. Il est le 2e fils d’Auguste Calmon et de Thérèse Vidal, cultivateurs dans la commune. En 1906, la famille occupe la métairie Calmon. Auguste y vit avec ses 3 frères et soeurs aînés et ses deux frères cadets.
A cause de la guerre, la classe 1916 est appelée par anticipation au printemps 15. Déclaré bon pour le service armé par le conseil de révision, François VIDAL arrive donc le 12 avril au 143e R.I. de Carcassonne. Quelle a été la durée de sa période d'instruction et quand a-t-il rejoint le front ? Sa fiche matricule ne permet pas de le savoir précisément.
Le 19 août 1916, il passe au 413e R.I., nouvellement créé, qui est alors dans l’’Aisne, du côté de Souchez. Après une période de repos et d’instruction pour reformer le régiment ayant subi des pertes importantes, le soldat CALMOn va connaître un secteur assez calme en Alsace.
En juin 1916, le décor change. Comme beaucoup d’autres régiments, le 413e est envoyé dans l’enfer de Verdun pour 2 mois et en sort exsangue : il a perdu 1500 hommes environ du côté d’Haudremont et Tavannes. Après avoir été à nouveau renforcé, le voilà de retour à Verdun en décembre. Après l’attaque du 15, il va occuper les positions conquises et tenir pendant 3 semaines le secteur de Caurières-Bezonvaux.
Le 24 décembre, la 5e compagnie du soldat CALMON monte en première ligne au quartier A du secteur de Douaumont (au sud-est du fort). Il va passer Noël dans les tranchées. Les conditions de vie sont terribles. Les soldats souffrent du froid qui s’ajoute aux bombardements incessants. Beaucoup sont évacués car ils ont les pieds gelés. Le 31 décembre, le soldat CALMON est évacué, blessé, sur l’ambulance 226 à Verdun. Il y décède des suites de ses blessures. Mort pour la France.