Berjoan Jean
né le 09 03 1890 à Los Masos
mort le 16 04 1917 à Reims (51100)
Inscrit sur le monument aux morts de
Los Masos Classe 1910 Caporal
Los Masos Classe 1910 Caporal
Jean Sébastien CAPDET est né le 9 janvier 1887 à LOS MASOS. Il est le fils aîné de Sébastien Capdet et Françoise Dellach cultivateurs à LOS MASOS. La famille habite la Sacristie, dans la ferme paternelle. En 1907, au moment de partir, il est cultivateur.
Déclaré bon pour le service en 1908, Jean CAPDET est incorporé au 4e régiment de zouaves et part faire son service militaire en Tunisie. Il en revient au bout de 2 ans avec un certificat de bonne conduite. En 1912, il fait une première période d’exercice avec le 24e Régiment d’infanterie coloniale (R.I.C.) de Perpignan.
Le 1er août 1914, la mobilisation générale le ramène à la caserne. Le 24e R.I.C. se met en route le 10 août 1914 pour le nord de la France. Au sein du Corps d’armée Colonial, il doit prendre part à l’offensive en direction de Neufchâteau le 21 août. Mais il est rapidement bloqué à quelques kilomètres de la frontière où le régiment subit des pertes élevées.
Le 6 septembre au matin, l’armée a reçu l’ordre d’arrêter la retraite et de résister sur la Marne.
La 6e compagnie (2e bataillon) du soldat CAPDET prend position sur la route de Blaise à Frignicourt pour attaquer le village. Subissant de lourdes pertes, le 2e bataillon est arrêté à 500m au sud de Frignicourt.
Puis le régiment reprend des positions plus solides pour empêcher le franchissement de la Marne par l’ennemi.
Le soldat CAPDET est tombé dès le premier jour de cette bataille gigantesque qui verra l’avancée allemande stoppée.
Isidore André Martin MONCEU est né le 9 novembre 1883 à Clara. il est le deuxième fils de Martin Monceu et de Rose Parent, bergers dans la commune. En 1906 il habite LOS MASOS avec son père, son frère aîné Martin et sa soeur cadette Marie. Il est cultivateur.
En 1903, il se présente devant le conseil de révision. De constitution fragile, il sera ajourné deux années consécutives pour finalement être classé dans les services auxiliaires. En 1910, il habite Paris. C’est là que la guerre le rattrape.
Absent lors de la mobilisation, il ne rejoindra son régiment qu’en mai 1915. Il est alors affecté au 142e R.I. de Mende. Puis, sans doute à l’issue d’une période d’instruction, il est transféré fin août 1915 au 143e R.I. de Carcassonne. Le régiment se prépare à la grande offensive de septembre face au mont Têtu, qu’il enlèvera avec brio le 26. Mais la progression est ensuite stoppée par l’ennemi. Puis, après un repos bien mérité, le régiment ira prendre le secteur, plus tranquille, de Soissons.
Le 12 août, le régiment est lancé dans l’enfer de Verdun, à l’un des endroits les plus dangereux alors : le bois de Vaux-Chapitre. La montée vers la crête de la Haie Renard se fait de nuit.
La position est très exposée. L’ennemi contrôle les hauteurs et peut prendre en enfilade les positions du régiment. Les liaisons ne peuvent se faire que de nuit. L’ennemi, pressentant la menace, soumet le secteur à de violents bombardements qui gagnent en intensité à partir du 14. Le 15 les premières lignes sont pilonnées par des obus de tous calibres et les pertes sont sérieuses (environ une centaine d’hommes). Parmi celles-ci, le soldat MONCEU . Il sera décoré à titre posthume de la médaille militaire et de la croix de guerre avec étoile de bronze.