Calmon Jacob
né le 05 10 1885 à Nohèdes
mort le 25 09 1916 à Bouchavesnes (80200)
Inscrit sur le monument aux morts de
Nohèdes Classe 1905 Soldat
Nohèdes Classe 1905 Soldat
Isidore Joseph Michel SALES est né le 4 avril 1888 à Nohèdes. Il est le second fils de Joseph Sales, garde-forestier dans la commune et de Grace Poncy. En 1906, il habite la maison familiale à Nohèdes avec ses 3 frères et soeurs.
En 1908, au moment de passer devant le conseil de révision, il est maçon à RIA. A cause d’une déformation de son bras gauche, il est déclaré bon pour le service auxiliaire. Il part à la citadelle de Perpignan effectuer son service au 53e R.I. et au bout de ses deux années, il retourne à la vie civile à RIA. Il s’y marie le 9 novembre 1912 avec Marie Belmondo, fille de Sébastien Belmondo, marbrier à RIA.
Août 1914, la guerre éclate. Isidore SALES est non mobilisable. Mais les pertes sont trop importantes, l’armée a très vite besoin de soldats. Il est donc convoqué comme beaucoup d’autres réformés devant la commission de réforme de Perpignan le 9 novembre 1914 qui le déclare bon pour le service. Il est envoyé la semaine suivante au dépôt du 80e R.I. de Narbonne pour débuter une période d’instruction. Il rejoint son régiment qui est alors en Champagne depuis mars 1915, au nord de Mesnil-les-Hurlus. Le soldat SALES est affecté à la 5e Compagnie. Après la main de Massiges, voici le 80e R.I. devant Tahure en octobre.
Le 30 octobre, le 80e R.I relève le 15e en première ligne, la 5e Cie étant à droite du dispositif. A 5h débute un bombardement ennemi qui s’intensifie en matinée, mêlant obus explosifs et asphyxiants. L’attaque se déclenche en milieu d’après-midi, et capture la première ligne. La 5e Cie résiste tout en se repliant. Le sommet de la butte est perdu et les contre-attaques ne peuvent que rétablir partiellement la situation.
Le régiment a perdu près de 1200h en 3 jours. Dont le soldat SALES. Mort pour la France.
Jean Isaïe SALES est né le 12 octobre 1881 à NOHEDES. Il est le fils de Jean Sales et d’Elisabeth Taurinya, cultivateurs dans la commune.
En 1902, il part faire son service militaire au 122e R.I. de Rodez. En 1903, il est envoyé en Crète, où il reste 2 ans. De retour à la vie civile en 1905, il revient à Nohèdes dans la demeure familiale où il vit avec ses frères Joseph (30 ans), Pierre (27 ans) Philippe (21 ans). De 1908 à 1912, il travaille à l’administration des postes.
Août 14, la guerre est déclarée. Mobilisé, Jean SALES rejoint la citadelle de Perpignan et est affecté au 53e. Le régiment part pour la Lorraine. Ce seront ensuite les durs combats de Belgique et de Champagne, du côté de Beauséjour. Le 29 septembre 1915, le soldat SALES est blessé au bras gauche et à la tête près de Souain. Une fois guéri, il rejoint ses frères d’arme.
En avril 1916, il est transféré au 162e qui se trouve alors au repos à Bar-le-Duc après 2 engagements à Verdun.
Le 4 mai, le régiment est engagé pour une 3e fois dans l’enfer, du côté du Mort-Homme cette fois-ci. La montée en première ligne se fait sous les bombardements. Le 6, une attaque est lancée sur les tranchées ennemies mais échoue avec des pertes sérieuses. En 2 jours, le régiment a déjà perdu près de 200 hommes. Les attaques sont continuelles de part et d’autre, le bombardement intense. Les tranchées sont bouleversées. En 10 jours, le régiment a perdu près de 500 hommes. C’est au cours de ces combats que le soldat SALES est tué. Son décès sera constaté plusieurs jours après et fixé au 13 mai.