Adge Jean
né le 03 07 1890 à Saint-André
mort le 03 12 1914 à Ypres (Belgique)
Inscrit sur le monument aux morts de
Prades Classe 1910 Soldat
Prades Classe 1910 Soldat
Joseph Jacques BONNEIL est né le 18 décembre 1881 à CODALET. Il est l’ainé des 7 enfants de Jean Bonneil et de Marie-Thérèse Galiay, cultivateurs dans la commune.
En 1906, il habite une maison voisine de celle de ses parents, dans la grande rue, avec sa femme Marie Balande et ses deux enfants.
En 1902, il a été incorporé au 12e R.I. de Perpignan pour y faire son service militaire, avant d’être réformé pour «hydarthrose du genou gauche». De retour à la vie civile, il se marie et a 3 enfants, Germaine, Henri et Marie. Il perd sa femme en 1907.
Comme beaucoup d’autres, il est déclaré bon pour le service armé en décembre 1914 et rejoint en février 1915 son régiment (le 96e). Ses enfants sont alors placés dans des institutions religieuses de Perpignan.
Le 96e entre en ligne sur le Front de Champagne, dans le secteur de Beauséjour. Le régiment s’efforce en vain de prendre la «butte du Mesnil» . Puis c’est le secteur de la cote 196. Il faut organiser le terrain, construire de nouvelles tranchées, des sapes et surtout résister aux attaques allemandes.
L’artillerie tonne continuellement et emporte chaque jour son lot de victimes. Le 6 août 1915, un obus explose dans la tranchée. Le soldat BONNEIL est touché à la tête par un éclat. Evacué, il est opéré (trépanation) puis sera transféré vers les hôpitaux de l’arrière, avant de réintégrer le corps en novembre 1915. Mais les combats sont terminés pour Joseph BONNEIL. Déclaré inapte, il est classé «services auxiliaires» et affecté aux mines de Fillols, puis démobilisé en juin 1919.
Titulaire de la croix de guerre avec palme et de la médaille militaire, il s’éteint 4 ans après l’armistice, sans jamais s’être remis de sa blessure.
Michel François CORONAS est né le 4 février 1880 à Taurinya. Il est le fils de Joseph Coronas et de Raphaëlle Torrente, immigrés espagnols. En 1883, à la naissance de sa soeur Rosine, la famille est installée à CODALET. Le père y est terrassier jusqu’à son décès en 1888. Michel fréquente l’école communale au moins jusqu’en 1892.
En 1902, habitant alors Prades, il part faire son service au 122e RI de Rodez où il retrouve un autre Codaletois, Gaudérique Nicolau, et l’achève en 1904 avec un certificat de bonne conduite à la clé. De retour à Prades, il est hébergé avec sa mère chez son beau-frère, le boucher Sensevy, sa soeur Rosine et leurs deux jeunes fils. Il est alors boulanger et travaille pour son frère aîné Jean.
En 1907 et 1910, retour à la caserne (celle du 53e RI de Perpignan) pour ses deux périodes d’exercices. Un temps domicilié à Perpignan, il revient vivre en 1914 dans le Conflent, rue Arago à Prades et épouse en avril Marie Juanola. Un enfant nait.
Mobilisé en août 1914, il retrouve son compère Nicolau à la citadelle. Après une période d’instruction, les deux réservistes sont envoyés au front. Fin octobre, le régiment débarque dans le secteur d’Ypres. Le 53e est au sud de la ville, dans le secteur de Saint-Eloi. Le 1er novembre, le régiment doit se lancer à l’attaque des positions ennemies. Mais celui-ci réplique fortement. Malgré des pertes très importantes, la fatigue et des conditions météorologiques épouvantables, les deux adversaires s’entêtent et lancent jour après jour de nouvelles attaques, meurtrières. Le 7, le régiment doit attaquer dans le secteur de la Côte 60 pour soutenir les Anglais. C’est au court de ces combats que le soldat CORONAS est porté disparu.
Comme beaucoup d’autres, il sera officiellement déclaré Mort pour la France en 1920.
Jean DORANDEU est né le à Perpignan le 18 juillet 1888. Il est le fils de Jean Dorandeu, jardinier, et de Marguerite Argelès.
En 1908, au moment de passer devant le conseil de révision, il est agriculteur à PRADES. Déclaré bon pour le service auxiliaire, à cause d’un rachitisme léger, il part effectuer son service militaire en 1909 au 53e R.I. de Perpignan. Il retourne à la vie civile en 1911.
Novembre 14, la guerre est là depuis plusieurs mois. Jean DORANDEU passe devant la commission de réforme qui le déclare bon pour le service armé. Il rejoint donc la citadelle. Après quelques semaines d’instruction, il passe au 6e Bataillon de Chasseurs Alpins en décembre 1914. Quelques mois plus tard, il est transféré au 32e B.C.P. puis est versé en juin 1915 dans un nouveau bataillon de chasseurs qui vient d’être créé, le 116e B.C.A. Il sera engagé en Champagne lors de l’offensive de septembre où il s’illustrera. Ensuite ce sera l’Alsace.
Du 25 septembre au 2 octobre 1916, le bataillon fait un premier séjour à Verdun au nord-est de Fleury, entre Thiaumont et Vaux-Chapitre. Il reviendra dans le secteur pour participer à la grande attaque du général Mangin qui verra la reprise du fort de Douaumont (24 octobre). Le bataillon y aura perdu plus de 250 hommes. Le 15 décembre, le 116e B.C.P. est au ravin du Bazil pour la dernière grande offensive, celle qui clôtura la bataille de Verdun : la prise de Bezonvaux. La 1ère compagnie du chasseur DORANDEU s’élance après une préparation d’artillerie de plusieurs jours. À 12h10, le premier objectif est atteint. La 1ère Cie progresse par le boyau de Cologne. Elle fait de nombreux prisonniers et atteint son objectif. L’ouvrage de Bezonvaux sera pris malgré des contre-attaques ennemies. Le chasseur DORANDEU est sérieusement blessé. Évacué, il meurt des suites de ses blessures à l’hôpital de Souilly. Il sera cité et décoré à titre posthume de la médaille militaire et les croix de guerre avec étoile de bronze.
Martin François GIPOLO est né le 4 décembre 1891 à Baixas. Il est le fils de Lubin Gipolo et de Marie Sol.
En 1911, au moment où il passe devant le conseil de révision, il habite PRADES où il est journalier. Orphelin de ses 2 parents, il est soutien de famille et sous la tutelle de Martin Marty. Juste avant de partir, il se marie le 3 février 1912 avec Eugénie Anna Tarrene.
En octobre 1912, il fait son service militaire au 53e R.I. de Perpignan. Il ne quittera plus l’uniforme. Il revient de temps en temps à Prades et 2 enfants naîtront dans la famille.
Août 14, la guerre est déclarée. le régiment est placé en alerte. Le soldat GIPOLO sera des combats éprouvants de Lorraine (août-septembre 1914) puis ce seront les batailles de l’Yser et d’Ypres en Belgique.
En février 1915, le régiment est positionné en Champagne et il participera aux combats de Beauséjour, de Moronvilliers et de la main de Massiges.
Début mai 1916, le régiment est retiré de ce front et après un court repos est envoyé dans l’enfer de Verdun. Le 19, il est chargé de la défense du fort de Vaux, un bataillon en première ligne, un second en réserve au tunnel de Tavannes et le dernier au bivouac à Belrupt. Le 1er juin, l’ennemi a pris le bois de la Caillette et est en train d’encercler le fort. Le 2 juin, le fort est cerné et de fortes colonnes allemandes progressent vers Damloup. Le 3e bataillon se porte au devant. Le 1er bataillon fait face à une attaque vers la batterie de Damloup. Les hommes résistent sur place. Le soldat GIPOLO meurt ce jour, tué à l’ennemi.
André Martin François PALAU est né le 18 décembre 1897 à Prades. Il est le premier fils de Joseph Palau qui a épousé à RIA en 1890 Marie Fajole.
En 1901, la famille était venue s’installer à RIA. André y grandit avec ses soeurs. Lorsque la guerre débute, il n’a que 16 ans et est encore aux études. Mais les appels sont devancés et il doit partir faire son service militaire au début de l’année 1916.
Il est affecté au 146e R.I puis très vite il passe au 15e RI d’Albi (même division que le 53e R.I. de Perpignan). Le soldat PALAU est alors engagé dans la terrible bataille de Verdun. Il est promu caporal le 28 oct. 1916.
Puis il va connaître les champs de bataille de l’Argonne avant un retour dans le secteur de Verdun (cote 304).
Le 23 juillet 1917 il est transféré au 81e R.I de Montpellier. Celui-ci prépare, en arrière, la grande attaque du 20 août qui doit amener la reprise définitive du terrain conquis par l’offensive allemande de février 1916 à Verdun. Les 18 et 19 août, les bataillons montent en première ligne. La progression est difficile, les obus toxiques qui tombent obligent les hommes à marcher avec les masques à gaz.
Le 20, juste avant la levée du jour, le 81e R.I s’élance à l’assaut du Mort-Homme. Les hommes progressent vite, malgré les bombardements et les mitrailleuses. les sommets sont atteints en 3 heures de temps. Le régiment repousse alors des contre-attaques ennemies.
Par cette action d’éclat, le 81e R.I reçoit sa deuxième palme et la fourragère verte et rouge.
Décembre 1917, le caporal PALAU n’est plus présent sur les contrôles. Il est dans un premier temps considéré comme blessé évacué puis finalement il est porté disparu. Il sera déclaré Mort pour la France en août 1921.
Sébastien Jacques Joseph PHILIP est né le 10 septembre 1883 à PRADES. Il est le fils d’Auguste Philip tailleur d’habit à Prades et d’Espérance Bernard, née à Codalet et fille de Joseph Bernard de CODALET. La famille vit à CODALET à la veille de la guerre.
En 1901, alors employé de commerce à Prades, il s’engage pour le 126e R.I. de Toulouse. Passé caporal moins d’un an plus tard, il est promu sergent en octobre 1903. Il se réengage régulièrement et passe adjudant en septembre 1913, toujours au 126e, maintenant caserné à Brive.
Août 1914, la guerre est déclarée. L’adjudant Philip se bat courageusement à la frontière belge puis lors de la retraite. Il est promu adjudant-chef au début septembre, puis dans la foulée sous-lieutenant à titre temporaire pour s’être illustré dans les combats des 20 et 21 septembre. Il obtient ensuite la croix de guerre avec étoile de bronze pour une première citation en décembre. Une étoile de vermeil viendra s’y ajouter plus tard.
9 avril 1915, la 7e cie du sous-lieutenant Philip doit attaquer les tranchées ennemies. Blessé deux fois, contusionné par un obus, sa brillante conduite au feu lui vaudra une nouvelle citation (à l’ordre de l’armée) et la croix de Stanislas (3e classe) de l’empire de Russie. Il sera de plus promu lieutenant à titre temporaire quelques temps plus tard.
Le 25 septembre, le régiment doit attaquer. En première ligne, à gauche, le 2e bataillon du Lieutenant Philip. La progression se retrouve vite arrêtée par la résistance des Allemands qui contre-attaquent. Privées de leurs chefs, les unités du 2e bataillon se replient vers la tranchée du vert halo. Le lieutenant Philip est tombé, ce jour, tué à l’ennemi.
Michel François Bonaventure RADONDY est né le 9 avril 1882 à CODALET. Il est le fils ainé de François Radondy et d’Elisabeth Thorent, agriculteurs dans la commune. En 1901, il réside toujours dans la commune avec ses parents et sa soeur.
En 1903, il part faire son service militaire au 143e R.I. de Carcassonne. Il semble y montrer de réelles aptitudes et est promu assez rapidement caporal puis sergent. Son service militaire achevé, il retourne à la vie civile en 1906 puis est employé de la compagnie des chemins de fer du Midi. Il remplit ses obligations militaires en faisant ses périodes d’exercices au 53e R.I. de Perpignan. Entre temps (le 20 septembre 1907), il s’est marié à Prades avec Marie Louis Angélique Mérouse et habite à PRADES.
Mobilisé dès le début de la guerre, il rejoint le 53e R.I. et participe avec lui aux combats éprouvants de Lorraine (août-septembre 1914) puis ce sont les batailles de l’Yser et d’Ypres en Belgique.
Fin février, le 53e arrive en Champagne, dans le secteur de la cote 196 et de la ferme Beausejour. Du 16 au 21 mars, il participe à «une série d’attaques et de contre-attaques sans résultat appréciable». Les morts, blessés et disparus se comptent par centaines.
C’est dans ces circonstances que le 53e régiment situe la mort du sergent RADONDY. Sans doute tué lors d’une attaque d’une tranchée allemande dans le ravin des cuisines, le 18 mars.
Les combats de Beauséjour ont laissé un souvenir particulièrement terrible chez tous ceux qui y prirent part, et c'est pour ces derniers un beau titre de gloire, une opiniâtreté de tous les instants déployée pour forcer l'ennemi dans le repaire de ses blockhaus, hérissés de mitrailleuses et de réseaux barbelés. Combats journaliers et assauts par de petites unités : bataillons, compagnies, sections même qui nous faisaient éprouver des pertes sévères mais avaient pour résultat de tenir le boche en haleine, de le « grignoter ». Les combattants d'alors, ceux qui ont survécu à la tourmente, ont encore la vision des nombreux cadavres entassés sur les parapets et derrières lesquels s'abritaient les tireurs. d’après l’Historique du 53e R.I.
Jean François Pierre ROCA est né le 1 novembre 1887 à FILLOLS. Il est le fils de Hyacinthe Roca, mineur dans la commune et de Marie Falguères. En 1906, la famille habite le quartier des sept cases. Le père et le fils sont fermiers. Un an plus tard, en 1907, lors du conseil de révision, Jean indique qu’il est ouvrier mineur.
En 1908, il part pour Castelnaudary faire son service au 143e R.I. Il le termine l’année suivante avec un certificat de bonne conduite à la clé. En mars 1913, il épouse Françoise Saletes et un an après vient habiter PRADES.
Août 1914, la guerre est déclarée. Mobilisé, le soldat ROCA rejoint sa caserne du 143e le 4 août. Le régiment part pour la Lorraine. Il y connaîtra ses premiers combats, meurtriers. Ensuite ce sera les Flandres puis la Champagne en 1915 avec les combats de Beauséjour et de la main de Massiges. Le régiment a perdu plus de 2000 hommes. En 1916, il change d’arme et passe au 7e Régiment de Génie comme maitre-ouvrier, à la compagnie 15/11. Cette compagnie est rattachée à la 65e division d’infanterie.
Début juin 1916, celle-ci fait mouvement vers Verdun et plus précisément le secteur du Mort-Homme. Le 15 juin, 3 sections participent à l’attaque sur Mort-Homme. Les sapeurs doivent suivre l’infanterie et ouvrir des boyaux de communication entre les lignes françaises et les tranchées allemandes qui seront capturées pour permettre l’afflux rapide de renforts. Un violent tir de barrage empêche les hommes de travailler rapidement. Malgré tout, les sapeurs du génie achèvent leurs travaux au prix d’une vingtaine de pertes. Dont deux disparus : un sapeur et un caporal, sans doute le caporal ROCA.
Ce n’est qu’en 1922 qu’il sera officiellement déclaré mort pour la France.
Clément Paul Joseph TRINI est né le 1 septembre 1891 à RIA. Il est le 3e fils de Narcisse Trini, roulier de profession et de sa femme Catherine Fourcade.
En 1906, la famille loge route nationale à Prades. En 1911, il est travaille à la briqueterie de RIA mais habite Prades.
Bien que classé soutien de famille par le conseil de révision, il est déclaré bon pour le service et part rejoindre le 80e R.I. en garnison à la caserne Montmorency de Narbonne en octobre 1912.
C’est là que la mobilisation générale l’emporte. Début Août 1914, le 80e RI est transporté par train à la frontière allemande et doit participer à la reconquête de la Lorraine. Avec le 53e R.I. de Perpignan, il forme la 63e brigade au sein de la 32e Division d’Infanterie du XVIe corps d’armée. L’offensive tourne court malgré l’héroïsme des soldats (bataille de Morhange) puis le régiment participe à la défense victorieuse de Nancy fin août. En septembre, on retrouve le soldat TRINI dans les combats acharnés et sanglants de Flirey et du bois de la Voisogne.
Fin octobre après plusieurs transferts, le 80e R.I. se retrouve engagé dans « la course à la mer » et arrive en Belgique, plus précisément dans le secteur de Wyjschaete et Saint Eloi au sud d’Ypres. Les bombardements y sont intenses car les Allemands veulent prendre la ville désormais en ruines. Fin novembre, les « bleuets » de 14 arrivent pour combler les pertes. Malgré des pertes très importantes, la fatigue et des conditions météorologiques épouvantables, les deux adversaires s’entêtent et lancent jour après jour de nouvelles attaques meurtrières.
Le 10 décembre, la 6e compagnie du soldat TRINI tient les tranchées de première ligne devant la ferme Oostoek près de Langhof et s’active à repousser les assauts allemands.
Blessé dans les combats, le soldat TRINI est évacué sur l’hôpital d’évacuation n° 15 de Poperinge où il décède le 29 décembre 1914. Mort pour la France.
Isidore Jean Jacques VERGES est né le 27 mars 1884 à Taurinya. Il est le fils de Jean Verges, propriétaire d’une terre au hameau de Saint-Michel de Cuxa, à CODALET et de Marie Sens, originaire de Taurinya. Il habitera jusqu’à ses 18 ans révolus dans la maison familiale, avec ses grands-parents et son oncle Isidore. Il fréquentera donc l’école du village pendant tout sa scolarité. En 1904, lors du recensement, il déclare habiter Prades avec ses parents.
En 1905, il part faire son service militaire au 12e RI de Perpignan et l’achève en 1907 avec certificat de bonne conduite à la clé. En 1910 et 1912, il ira faire ses deux périodes d’exercices au 53e de Perpignan.
Août 1914. La mobilisation générale le ramène à la citadelle. Il est alors affecté au 53e et part pour la Lorraine. Ce seront ensuite les durs combats de Belgique et de Lorraine, du côté de Beauséjour. A chaque fois, le soldat VERGES s’en sort, laissant derrière lui des frères d’armes.
Fin Août 1915, il passe au 23e de Bourg en Bresse, 5e cie, 2e bataillon, qui a déploré de nombreuses pertes lors des combats victorieux de la Fontanelle dans les Vosges. En décembre, il va survivre aux terribles combats de l’Hartmannswillerkopf.
Le 21 juillet 1916, le 23e R.I. va être jeté dans la bataille de la Somme du côté de Curlu et du bois de Hem. Le 30, le régiment avance face aux positions allemandes de l’autre côté du ravin du Tortillard mais l’attaque ne peut progresser, décimée par les mitrailleuses. Le régiment perd près de 800 hommes. Pour cette action, les 2 bataillons seront cités à l’ordre du corps d’armée.
A peine reformé, le régiment est renvoyé sur zone pour effectuer des travaux sous un bombardement continuel. C’est au cours de ces jours que le soldat VERGES est tué, le 21 août. Il sera décoré de la médaille militaire à titre posthume.