Bigorre Gaudérique
né le 13 05 1881 à Fontpédrouse
mort le 29 09 1914 à Bernécourt (54470)
Inscrit sur le monument aux morts de
Fontpédrouse Classe 1901 Soldat
Fontpédrouse Classe 1901 Soldat
Joseph CAYROL est né le 2 septembre 1879 à FONTPÉDROUSE. Il est le fils de Jacques Cayrol et d’Anne Boixo, cultivateurs dans la commune.
En 1900, il part au service militaire au 52e Régiment d’Infanterie alors caserné à Montélimar. Trois ans plus tard, il revient à Fontpédrouse avec son certificat de bonne conduite. En 1906 et 1908, il fait ses deux périodes d’exercices réglementaires au régiment de Perpignan. Entre temps, il s’est marié à Fontpédrouse avec Anna Margail. Puis en 1913 il passe dans la territoriale.
Août 1914, la guerre est déclarée. Joseph CAYROL rejoint le 126e R.I.T. de Perpignan. Dans les mois qui suivent, il est transféré au 15e R.I. d’Albi puis au 31e R.I. Finalement en juin 1915, il rejoint le 204e R.I. Il participera aux terribles combats de Souchez en Artois en septembre. Puis en 1916, il monte deux fois dans l’enfer de Verdun : en mars-avril au bois des buttes et en mai à la côte 304, au Mort-Homme.
Le 22 septembre le régiment arrive pour un troisième séjour à Verdun. Il se rend dans le secteur Margueritte. La compagnie du soldat CAYROl est en première ligne, à l’ouest de l'ouvrage de Thiaumont, non loin de Fleury. Le terrain est dévasté, les hommes s’installent dans des trous d’obus. Le 23, la journée est relativement calme mais vers 20h15 un violent combat à la grenade se déclenche. Le combat va durer à peine une heure. Deux soldats sont tués et 7 autres blessés. Parmi eux, le soldat CAYROL. Il décèdera dans les heures qui suivent. Il sera cité et décoré à titre posthume.
Antoine Jean Pierre VIDALOU est né le 28 février 1895 à FONTPEDROUSE. Il est le fils aîné de Pierre Vidalou et de Marguerite Cayrol. En 1896, la famille habite le quartier du Sarrat. En 1901, le petit Antoine habite avec sa mère chez son grand-père maternel, Antoine Cayrol, sur la route Nationale. En 1914, Antoine est ouvrier et réside toujours dans la commune.
La classe 1915 est appelée dès décembre 1914. Antoine est intégré au 173e R.I. Après une période d’entraînement, il est envoyé au 141e R.I. en mai 1915 puis, très vite, est versé au 44e Bataillon de Chasseurs durement éprouvé par les combats.
Septembre 1915, le bataillon s’illustre à Souchez. Déclaré disparu dans la confusion des combats, le chasseur Vidalou n’est en réalité que blessé. Vite soigné, il repart du dépôt sans doute pour rejoindre le 4e B.C.P. car le 44e n’est pas à Bezonvaux début mars au contraire du 4e. Le 21 février, les Allemands ont lancé leur offensive sur Verdun. Le 20e Corps d’Armée est envoyé en urgence pour renforcer les défenses. Le 4e B.C.P. se porte sur Bezonvaux pour boucher le trou entre le village et la côte du poivre, sur sa gauche. En réalité on lui demande de se sacrifier pour retarder l’avancée ennemie et permettre à la division de s’organiser sur la ligne Vaux-Douaumont. Le 27, le bataillon s’est replié sous un bombardement intense et des attaques continuelles. Le 2 mars une nouvelle attaque est à nouveau repoussée. C’est sans doute au cours de cette journée que le chasseur Antoine VIDALOU est tué au combat.
Il sera cité à l’ordre du régiment et décoré à titre posthume de la croix de guerre avec étoile de bronze et de la médaille militaire.